Albéric Aurtenèche est diplômé en arts visuels de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et détient un MFA en cinéma de l’université Concordia.
Ses premiers courts métrages expérimentaux sont montrés au Festival des cinémas différents à Paris. Il passe à la fiction en 2008 avec « L’appel du vide », montré dans plusieurs festivals à travers le monde. En 2011, « M’ouvrir » remporte le prix Jutra du meilleur court ou moyen métrage. « Sigismond sans images », plusieurs fois primé, fait partie de la compétition internationale à Clermont-Ferrand en 2017. Ses courts métrages explorent tous des genres différents, avec un point commun : la mise en doute du réel. Son premier long métrage, « La contemplation du mystère » (2021), est qualifié d’« ovni déroutant et joussif » par la critique.
Virginie Dubois oeuvre dans le milieu du cinéma depuis près de 30 ans. Comédienne de formation, elle passe du jeu à la production. Après des séjours au sein des sociétés Animavision, Polyproductions et Max Films, elle rejoint les rangs de la Coop Vidéo en 2004.
Elle y produit, entres autres, les documentaires « Carnets d'un grand détour » de Catherine Hébert (lauréat du Meilleur long métrage documentaire canadien aux RIDM), « Over My Dead Body » de Brigitte Poupart (lauréat d'un Jutra pour le Meilleur long métrage documentaire) et « L'autre combat » de Julien Lombard (diffusé sur les ondes de UNIS TV) ainsi que les films de Robert Morin, « 3 histoires d'Indiens » (sélectionnés dans plus d'une dizaine de festivals à travers le monde, dont la Berlinale) et « Un paradis pour tous ». Elle produit de plus, « Écartée » de Lawrence Côté-Collins (lauréat du prix du public – bronze – à Fantasia en 2016).
En 2012, on lui confie en parallèle la codirection de la Coop Vidéo qu'elle partage avec Luc Vandal et Christine Lagarde, mandat au cours duquel, elle assure le financement du fonctionnement du centre d'artistes, supervise l'ensemble de la production des oeuvres artisanales qui s'y développent, les projets à caractère événementiel, les communications de l'organisme et la refonte de son site web. Elle met également sur pied le volet ''distribution'' de la boîte et veille ainsi au rayonnement de sa collection en initiant la mise en ligne de l'ensemble des films qu'elle met de l'avant. À l'hiver 2018, elle produit le spectacle du 40e anniversaire du centre d'artistes, au sein duquel, elle aura oeuvré pendant près de quinze ans.
Puis, à titre de productrice indépendante, elle accompagne les cinéastes Martin Fournier et Pier-Luc Latulippe (réalisateurs de « Manoir » – IRIS du Meilleur long métrage documentaire en 2017) dans la production et la mise en marché de leur 2e long métrage documentaire – « Dehors Serge dehors » – qui aborde de manière sensible la réalité de la proche aidance au quotidien, documentaire. Ce printemps, elle veillera à la distribution du dernier film de Hélène Bélanger-Martin, « Libre » qui dresse le portrait de l'artistesculpteur André Desjardins et suit les étapes de la réalisation de son oeuvre monumentale du même titre.
Virginie pilote en parallèle des événements à caractère philanthropique pour des organismes communautaires et de bienfaisance tels que La Fondation du Chaînon et Le CAP (Centre d'apprentissage parallèle de Montréal).
Jeanne Leblanc a fait ses études en cinéma à l’Université du Québec à Montréal. Dès la fin de ses études, elle obtient une bourse pour une résidence artistique à Madrid où elle réalise un court métrage inspiré d’un quartier madrilène bien connu, Lavapiès.
À son retour à Montréal, elle décide de se consacrer à la création cinématographique. Au cours des dernières années, elle réalise des courts métrages qui ont parcouru le monde dans plusieurs festivals. Parallèlement à sa carrière de cinéaste, elle travaille également comme assistante à la réalisation ainsi que comme chargée de cours en cinéma à l’Université du Québec à Montréal.
En 2017, elle réalise son premier long métrage, « Isla Blanca », une œuvre où elle convie les spectateurs dans un drame intimiste et poétique. Une plongée dans la beauté et la complexité des relations filiales. Ce nouvel opus s’inscrit de manière cohérente dans le parcours de cette réalisatrice : elle y aborde des thèmes traités précédemment dans « Garrincha » (2017), « Carla en 10 secondes » (2016) et « Une nuit avec toi » (2011), soit l’ostracisme, la complexité des relations intimes, la solitude dans les moments ultimes. De la grandeur à la cruauté des rapports humains, ce sont ces thèmes qui animent l’artiste à l’approche à la fois sensible et contemporaine.
Son second long métrage intitulé « Les nôtres » sortira en salle en automne 2019/hiver 2020.